Volons tout de suite vers elle! cria Rosaline.

Enlacées l'une à l'autre, elles volèrent vers la toile d'Arachnée.

La maison de l'araignée était fort belle, elle semblait faite en fils d'argent qui brillaient au soleil. Mais sur les beaux fils, il y avait la colle qui emprisonnait tout ce qui s'approchait.





Et là, au beau milieu des fils brillants,
il y avait la pauvre Miellette qui se débattait en hurlant de terreur.

Heureusement Arachnée était absente pour le moment, autrement Miellette aurait été définitivement perdue, enveloppée dans le sac de soie qu'Arachnée employait pour lier étroitement ses prisonniers.






Rosaline et l'abeille s'approchèrent de la toile argentée.

Miellette pleurait:

Délivre-moi petite soeur !

Et plus elle bougeait, plus ses petites pattes se prenaient dans le filet.

Ne t'approche pas, autrement tu seras prisonnière comme Miellette cria Rosaline à l'abeille blonde.

Miellette à moitié morte, gisait maintenant sur les fils d'argent.

Rosaline s'approcha doucement, allongea sa baguette magique,
toucha la toile de l'araignée.....





Mais la baguette resta prisonnière. comme Miellette.

La petite fée essaya de libérer sa précieuse baguette, mais elle perdit l'équilibre et tomba, elle aussi, au milieu des fils.

L'abeille blonde et Miellette se mirent à crier:

Au secours, au secours ! Rosaline est prisonnière
d'Arachnée !

Tous les animaux de la forêt entendirent leurs cris, mais hélas, Arachnée
les entendit elle aussi !
Avec ses pattes poilues elle commença à grimper vers sa demeure.






Plus elle grimpait et plus elle riait, riait, riait....


Je vais la prendre, l'envelopper du sac de soie et...adieu Rosaline !
Ah ! Toi qui ne voulais pas que les insectes tombent dans mes filets!


Maintenant t'y voilà ! Ah! Ah! Ah!

Pendant qu'Arachnéee courait plus vite qu'elle pouvait, Jean et Monique,
deux bons enfants, arrivèrent devant la toile d'araignée.

Regarde, Jean, il y a une abeille prisonnière.

Et. puis, oh! Monique, il y a aussi la petite fée des bois!





Sauvons-les cria Jean.
Deux petits doigts suffirent pour libérer les prisonnières.

Miellette oublia de remercier les enfants et s'envola avec sa soeur.

Rosaline sourit doucement
et embrassa les petits sur la joue.

Merci beaucoup !

dit-elle tandis que la méchante Arachnée, arrivée à bout de souffle dans sa toile, regardait d'un air furibond les fils brisés et la maison vide.



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