Sur l'ordre de la Reine,
Peau d'Ane prit la farine la plus fine, du beurre, des oeufs frais et pétrit le gâteau.
En travaillant la pâte, hasard ou non, une de ses bagues y tomba......
Le Prince trouva la galette si bonne qu'il faillit avaler le mince anneau d'or.
En le voyant, il sentit son coeur se gonfler de joie.
Qu'on me donne pour épouse, dit-il,
la jeune fille qui pourra glisser cet anneau à son doigt.
La nouvelle s'ébruita et l'on vit bientôt accourir des jeunes filles de tout rang.
aucunes d'elles n'avait la main assez fine, Princesses, comtesses, baronnes,
tout à tour présentèrent leur main. Leurs doigts étaient trop gros.
Vinrent des demoiselles bourgeoises, des couturières, des dentellières.
La bague était toujours trop petite.
Après les servantes, les cuisinières, il ne resta que Peau d'Ane au fond de sa basse-cour.
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