J'ai amené Marie, Dans l'étable où l'Enfant naquit La nuit de Noël Mon ami le boeuf a donné Sa mangeoire pour berceau A l'Enfant nouveau-né Pour qu'il dorme au chaud Les bergers accourus Offrirent des présents Que pouvais-je donner Moi, pauvre âne têtu? Marie, voyant mon souci M'a souri gentiment Elle avait compris Que je voulais servir l'Enfant Et c'est à moi qu'elle confia Son fardeau le plus précieux Quand il fallut fuir en Egypte Moi, l'âne, je portais l'Enfant-Dieu. |